
Marseille a toujours été le théâtre de scènes surréalistes. Particulièrement en périodes électorales. Sans doute, parce que dans cette ville, les mêmes clans veulent continuer de peser sur les décisions locales. Leur seule alternative, faire régner la terreur…
Folklore électoral
Encore une fois, dimanche dernier, la cité phocéenne, notamment dans un bureau de vote du 3° arrondissement, à été le témoin de scènes inouïes. Tirs au flash-ball, hommes cagoulés tentant de s’emparer d’une l’urne, balles retrouvées dans des bureaux de vote. Et, les forfaits ne s’arrêtent pas là ! Des fonctionnaires de la Ville, des assesseurs ont été menacés de représailles par Sabine Bernasconi, tête de liste (LR) dans le 1er secteur de la liste de Martine Vassal.
Depuis toujours
Alors que sur l’ensemble du territoire national, le coronavirus imposait un contexte sanitaire exigeant, les autorités locales auraient du prendre, par exemple, d’autres dispositions légitimes. Car, de tous temps, les rencontres citoyennes ont été un sujet de discorde, d’insultes et de combats, au sens propre du mot. Néanmoins à Marseille. Mais, cette fois, les limites de l’acceptable ont été franchies. A qui donc profite « le crime » ?
Informée ?
Bien entendu, il ne faut être grand prophète pour comprendre. La concurrence directe signe toujours ses états d’âmes. Avec ces exactions caractérisées, ces menaces avec armes, des menaces physiques sur Bruno Gilles, les regards se tournent vers les équipes musclées de Martine Vassal. Mais, la candidate était t’elle seulement informée des combinaisons souterraines de ces équipes ? Souvent, le fanatisme pousse certains partisans à agir sous le manteau. Quelques bénéfices à retirer d’une élection sont à mettre sur le compte de leurs agissements.
Fraudes caractérisées
En effet, iI est notoire qu’à Marseille, fraudes et corruption violente sont de mise. Mais dans ce cas, pourquoi les autorités n’ont t’elles pas prises les dispositions inhérentes à la protection des lieux de vote ? C’était un minimum, une once d’honnêteté intellectuelle envers les électeurs et les assesseurs. Bruno Gilles, candidat à la mairie de Marseille, à subit une vive altercation dans un bureau de vote du 3e secteur. Aujourd’hui, il fait ressortir le caractère insupportable et intolérable d’une candidate, qui selon lui, laisse se comporter ses équipes de cette façon.
Climat violent, menaces, intimidations
Et, le candidat du 3° secteur, Bruno Gilles s’est longuement exprimé : « Cette élection se déroule dans un climat violent. Menaces, intimidations et autres faits délictueux multipliés tout au long de la journée. Et ce, dans tout Marseille. Menaces, racolage, devant les bureaux de vote, procurations photocopiées en nombre, donc illégales, procès-verbaux non conformes avec des feuilles pré-collées pour les résultats. Autant d’atteintes au bon déroulement du scrutin…. «
Préfet de Police saisi
Dés lors, Bruno Gilles, à donc saisi le Préfet de Police pour l’informer de ces comportements inacceptables. » Jamais, dit t’il, en quarante ans de vie politique, je n’ai assisté à de tels débordements de la part de concurrents. C’est une honte pour la démocratie. Ces agissements de voyous sont un grand danger pour l’avenir de Marseille qui se joue aujourd’hui. J’en appelle à la responsabilité de chacun et notamment à celles du Maire de Marseille, du Préfet et du Procureur de la République. »